Journée du 10décembre : route vers la côte, de Motueka à Wesport.


Nous devons continuer vers le Sud pour gagner les glaciers que nous avons prévu de rencontrer dans quelques jours. La première partie du voyage consiste à regagner la côte Ouest. La route passe par des vallées bordées de montagnes. Certains versants sont plantés de leurs forêts d’origine, d’autres sont occupés par des plantations de pins d’âges différents. En bas, ce sont les cultures et les moutons qui ont pignon sur route.


Nous faisons un petit détour par le Nelson Lake National Park pour voir le lac Rotoiti. Selon la légende, les deux lacs du coin (le lac Rotoroa et le Rotoiti sus-cité) ont été créés par un chef Maori (Rakaihautu de son petit nom) se baladant dans la région et plantant sa lance dans la Terre pour y trouver de l’eau. En pratique, ils sont également alimentés par les glaciers environnants, qui fondent à mesure que les lacs grandissent..

La balade est calme est belle. L’eau douce du lac reflète les nuages.


Nous arrivons à Westport en fin d’après midi.

Petite balade jusqu’à l’embouchure du fleuve où l’océan offre des vagues magnifiques aux surfeurs.

Une ancre siège au bout de la jetée. Les plaques commémoratives qui l’entourent rappellent les dangers encourus par les marins.




Journée du 11 décembre : côte ouest de l’ile Sud, de Wesport à Greymouth.


Nous commençons par aller saluer une compagnie de phoques qui a élu domicile dans les parages. C’est un animal plutôt sympathique. Ca galope sur les rochers, ça barbotte tranquillement dans une mer à moitié déchainée. C’est la saison des petits, qui suivent les adultes. Leur seul défaut est d’être gris... comme les rochers. Le gris sur gris est probablement un avantage sur le plan de la sélection naturelle, mais il n’est pas très photogénique.


Nous partons ensuite le long de la côte, vers les « Pancake Rocks » de Punakaiki. Ces formations rocheuses sont issues de sédiments marins érodés par la mer et la pluie et prenant un aspect de … pancakes. L’eau creuse la roche calcaire, formant des grottes, des piliers précaires et entre en rugissant dans ce gigantesque terrain de jeu marin.

Les oiseaux se promènent entre les sommets, volant au gré du vent et se riant des promeneurs qui les savent inaccessibles.


Nous nous promenons le long de la Porori River. Le chemin longe la rivière, offrant de beaux panoramas sur son eau verte et se boucles lascives remplies de galets.


Ce soir nous dormons à Greymouth. La ville est surtout un point de chute, offrant le gite, le couvert et le gasoil.